Tous les éditeurs de site et les rédacteurs web sont les scribes du moteur de recherche. Ils participent à l’hégémonie de Google. En effet, le moteur de recherche lit, étudie et classe chaque ligne qui est écrite. Mais dans quel but ? Le sien bien sûr !
Une étude réalisée aux États-Unis indiquerait qu’en juin 2019, 50% des recherches ne donnerait lieu à aucun clic.
L’ étude ne dit pas si la statistique est validée par Google, mais qu’est ce que cela voudrait dire si c’était vrai ?
50% des recherches n’amèneraient aucun clic sur les résultats de recherche
Ces chiffres, s’ils se vérifient, seraient assez effrayants et cela pour 3 hypothèses :
- Google ne serait pas un moteur de recherche pertinent.
- Les internautes trouvent ce qu’ils cherchent dans les résultats naturels / payants sans avoir à cliquer dessus.
- Google fournit les réponses aux questions que se posent les utilisateurs dans les blocs d’informations qu’il propose.
La plus improbable : le moteur de recherche le plus utilisé ne donnerait pas les résultats attendus.
Google est le leader mondial de la recherche avec + de 90% de part de marché (source : gs.Statcounter.com). Seuls quelques moteurs locaux comme Yandex (Russie) ou Baidu (en Chine) concurrencent le géant américain.
L’utilisation quasi-monopolistique de Google induit une pertinence accrue des résultats qu’il propose. Et même si des recherches n’apportaient pas totale satisfaction aux utilisateurs, un vrai manque de pertinence aurait déjà mené le moteur à sa perte.
De plus, la reformulation des expressions montre à quel point l’hégémonie de Google est importante. En effet, plutôt que de changer de moteur de recherche et de remettre en cause la pertinence des résultats, l’internaute remet plutôt en cause l’expression qu’il a saisi. Par conséquent, il préfèrerait poursuivre sur Google plutôt que d’essayer la même requête ailleurs.
Le moins logique : les utilisateurs trouvent la réponse à leur question sur la page de résultats qui leur est proposée. Les résultats naturels ou sponsorisés proposeraient une réponse utile et directement visible.
Le but premier d’un site, au travers des titres et des descriptions que les rédacteurs web souhaitent voir apparaitre dans les résultats de recherche, est d’inciter le visiteur à cliquer dessus. Les annonces des sites ne sont majoritairement que des teasers et n’ont pas vocation à stopper net la navigation l’internaute.
Le plus probable : les utilisateurs trouvent ce qu’ils cherchent dans les blocs proposés en haut de page par Google.
La pertinence d’un moteur de recherche tient dans sa capacité à répondre au plus vite à l’intention de recherche de l’utilisateur. Cette volonté est notamment marquée dans les pages de résultats de Google.
La rédaction de certains contenus par des sites web va servir en premier à alimenter les blocs de Google. L’information principale étant visible en premier, certains internautes n’iront pas plus loin.
- Par exemple, les fiche des entreprises, restaurants ou associations … qui sont alimentées via « My business ».
Les informations principales comme les horaires, l’adresse, le plan d’accès et même des avis sont disponibles. Ces pages sont généralement alimentées et mises à jour par les propriétaires. Les internautes peuvent également apporter leurs contributions.
D’une part c’est rassurant car les utilisateurs ont trouvé les informations dont ils avaient besoin.
Cependant, cela générera moins de visites. Visites qui auraient pu inciter les internautes à réaliser d’autres actions sur le site. Par exemple : une découverte de l’activité, une inscription à la newsletter, la lecture de contenu, un achat en ligne…). Bref, une occasion ratée de transformer certains visiteurs en prospects voir en clients.
Ce constat pourrait être aussi fait pour les autres blocs « made in Google »
- Le Featured snippet qui propose des résultats sportifs, des réponses à une question ou des traduction rapides.
- Le Knowledge graph qui résume les informations principales d’un personnage, d’un lieu ou d’une œuvre.
- Et le fameux Google map : fournisseur de plan d’accès et de localisation rapide.
On pourrait résumer cet article sur l’hégémonie de Google ainsi : Google utilise le contenu des sites et l’énergie des rédacteurs pour apporter des réponses sans clics aux internautes (et peut être dans 50% des cas).
Cet article s’inspire d’articles et statistiques issus de siecledigital.fr (https://siecledigital.fr/2019/08/16/50-des-recherches-sur-google-nentraineraient-aucun-clic/) et du blogdumoderateur.com (https://www.blogdumoderateur.com/google-clic-resultats-ou-pas/)